En tant quâex salariĂ©e de la CMA dans le secteur formation (CFA et LycĂ©e), je ne peux que dĂ©plorer les conditions de travail dans ce service. Pas de fiches de poste, pas de manager, absence dâorganisation et de cadre, trĂšs peu de reconnaissance, beaucoup de CDDs pour trĂšs peu de CDI, mal payĂ©, et jâen passe âŠ
Pour reprendre les Ă©lĂ©ments de lâenquĂȘte sur les risques psycho-sociaux, la qualitĂ© de vie au travail a tout juste atteint la moyenne. Parmi les facteurs dâexposition (ou « nĂ©gatifs »), il en ressort un profond manque de reconnaissance et des Ă©lĂ©ments que jâassocierais Ă un gros sentiment de surmenage. Pour les facteurs de protection (ou « positifs »), le soutien des collĂšgues est le point le plus important. Pour parler de ce que jâai vĂ©cu, je dirais que quand on est dans la merde on est plus solidaire.
Pour ce qui est de mon ressenti pur : toujours lâimpression dâavoir la tĂȘte sous lâeau, pas ou trĂšs peu de soutien de la part de la hiĂ©rarchie, une impression constante dâĂȘtre en sous effectif, du stress et des responsabilitĂ©s dĂ©mesurĂ©es par rapport au salaire et au statut, une ambiance hypocrite que je ne supportais plus, et bien entendu des rĂ©percussions importantes sur la formation des apprenants et lycĂ©ens⊠Bref, un goĂ»t trĂšs amer de cette expĂ©rience.
Pour finir, je dirais que si la CMA peut se féliciter de sa communication et de son image, ils oublient que cela ne suffit pas pour proposer un service de qualité.